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10 conseils pour adopter l'écriture inclusive (sans utiliser le point médian !)

Ah comme ce doux sujet déchaîne les foules... 💥


Malheureusement souvent réduite au point médian, l'écriture inclusive est sûrement un des plus grands débats de notre siècle (au moins!)


Laissez-nous d'abord, vous rappeler ses raisons d'être :

  • Promouvoir l'égalité des genres : En utilisant des formes de langage qui incluent tous les genres, on contribue à une représentation plus juste de chacun.

  • Éviter la perpétuation des stéréotypes : Les mots ont un pouvoir. En choisissant de nouvelles façons de s'exprimer, on évite de renforcer des stéréotypes désuets.

  • Encourager la diversité : Une langue inclusive reconnaît et valorise la diversité des expériences et des identités.

  • Sensibiliser aux questions d'inclusivité : Utiliser un langage inclusif, c'est aussi éduquer et sensibiliser son entourage aux questions de genre et d'inclusion.


Rien que ça ! 💪🏽


Bref, l'écriture inclusive est un outil simple & accessible (oui, oui on vous assure) pour participer à une société moins discriminante.


Du coup, on vous donne 10 tips pour l'adopter SANS UTILISER (le fameux) point médian dans vos communications !


1. Choisir des tournures neutres (langage épicène)


Privilégiez les mots comme “les élèves” plutôt que “les étudiants et les étudiantes”.

Autres exemples : Le personnel, les membres, la direction, l’audience...


2. Éviter les accords de genre


Par exemple, utilisez "personne" au lieu de "homme" ou "femme".

Évitez les stéréotypes genrés type “femme de ménage” “chef de famille”...


3. Éviter les titres genrés


Utilisez des titres neutres qui ne font pas référence au genre. Par exemple, évitez "Monsieur" ou "Madame".


4. Varier les exemples


Lorsque vous donnez des exemples, veillez à les diversifier en termes de genre. Cela contribue à éviter les représentations biaisées.


5. Féminiser les métiers


Ce n’est pas un gros mot de dire : avocate, ingénieure, écrivaine, cheffe.... Bien au contraire il permet de faciliter la représentation des métiers.


6. Éviter l'usage excessif du masculin


Lorsque c'est possible, utilisez des formulations qui ne reposent pas constamment sur le masculin générique.

Par exemple, remplacez "Les hommes politiques" par "Les personnes politiques".


7. Éviter les stéréotypes de genre


Par exemple : On ne pleure pas “comme une fille”, on ne se bat pas “comme une homme”...


Évitez de dire "les femmes sont émotionnelles" ou "les hommes sont forts".


8. Éviter les stéréotypes de genre professionnels

Par exemple, remplacez "l'infirmière" par "le personnel infirmier", “la secrétaire” par “le secrétariat”...


Surtout si vous parlez d’une généralité et non d’une personne en particulier.


9. Éviter les doubles standards de langage


Faites attention aux double standards de langage qui traitent les genres différemment. Par exemple, évitez de dire "elle est assertive" et "il est autoritaire" pour décrire des comportements similaires.


Le terme "séducteur" est souvent utilisé pour décrire positivement un homme charismatique, tandis que le terme "séductrice" est associé à des connotations négatives.


10. Ne pas définir la normalité en fonction du genre


Évitez d'essayer de définir ce qui est "normal" ou "typique" en fonction du genre. Par exemple, remplacez "une femme devrait" par "chaque personne devrait".




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